Héritiers de la Confédération française des professions, ce groupement de syndicats d’employeurs soucieux, dès 1926, de « réintégrer dans le monde des affaires la morale et la conscience »1, les EDC comptent aujourd’hui près de 3200 dirigeants, à la tête d’entreprises et d’administrations publiques de toutes tailles et de tous les secteurs en France. Le mouvement, œcuménique, s’appuie sur l’Evangile et la pensée sociale chrétienne. Il vise à accompagner la vie spirituelle et la réflexion des décideurs, essentiellement au moyen de réunions mensuelles en présence d’un prêtre et, spécificité régionale, d’un pasteur. L’Alsace compte actuellement 13 équipes locales de 10 à 15 personnes chacune. Le mouvement est en forte croissance : de 2000 membres il y a six ans, il est passé à près de 3200 actuellement (170 en Alsace, deux fois plus qu’il y a dix ans). Les nouveaux adhérents sont majoritairement des trentenaires ou des quadras qui ne sont pas tous des chrétiens pratiquants mais qui se reconnaissent dans les principes chers aux EDC : dignité de l’homme, bien commun, subsidiarité, destination universelle des bien, solidarité et participation.

Du 16 au 18 mars prochains, assises nationales des EDC à Strasbourg

2000 patrons déclineront le thème Oser pour une foi(s) à travers des débats, des témoignages, des ateliers, des célébrations… et même un footing matinal ! Parmi les intervenants, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg et Marion Muller-Colard, théologienne protestante et membre du comité consultatif national d’éthique.