« Même si la loi le permet, on ne peut plus vous prêter de salle pour votre culte occasionnel… parce qu’imaginez si des musulmans demandent la même chose… » Nombreux sont les exemples qui montrent que la peur de l’intégrisme musulman est bien là, mais aussi le refus implicite d’une visibilité de l’Islam dans l’espace public.

En cherchant à lutter contre l’intégrisme islamique, cette nouvelle loi est fondée désormais sur la méfiance. La sécularisation avait permis que les religions soient considérées dans nos villes comme d’autres partenaires associatifs, avec leurs spécificités liées aux cultes, et en respectant les limites imposées par la loi (pas de subvention, pas de réunions politiques dans les lieux de cultes, pas de troubles à l’ordre public…). Une confiance s’était établie. Ainsi, rien ne justifie que la lutte contre