Tout a commencé par une intense récession économique suite à l’irruption du Covid en Chine, en Europe et par la suite dans le monde entier. Une récession qui met aussitôt en exergue tous les excès, les dysfonctionnements et les déséquilibres de la croissance des années précédentes. La mondialisation de la production, l’instabilité financière, les dégâts écologiques, la croissance des inégalités… tout ou presque est mis en cause. Les sacro-saints équilibres économiques, les limites très encadrées, au moins en Europe, des déficits publics, les atermoiements sur la mutualisation de la dette… tous ces débats sont passés par pertes et profits. Les gouvernements et les banques centrales réagissent avec vigueur, empruntent à tout va et investissent massivement pour sauver tout ce qui peut l’être.
Non seulement, les États reviennent partout au cœur du jeu, mais on ne compte plus que sur les institutions publiques pour se défaire de cette pandémie. De fait nous assistons, via le Covid, au grand retour de la politique. Comment comprendre autrement en effet ce qui se passe aux États-Unis avec ce new deal que veut imposer à son pays le président Biden ? Qui aurait pu imaginer il y a seulement quelques mois que […]