Une fois encore, au dessus du Gardon, l’ascension du sentier faisait pencher les robes de lin, les pantalons de toile dans le silence du matin. Rituel du premier dimanche de septembre, chaque Assemblée pourtant ne ressemble à aucune autre, comme, si sous les arbres, un frémissement d’esprit faisait tout changer. Le bonheur de se retrouver et la ferveur, elles, étaient au rendez-vous.

« Il y a plus de vingt ans, alors que je suis catholique, j’ai emmené ici mon mari pour la première fois, relate Brigitte en flânant dans les allées. Ses parents étaient protestants, mais n’avaient jamais fait le […]