Présidente européenne pendant cinq ans, elle a été « encouragée » par des membres du conseil exécutif pour postuler et ainsi « rendre service ». « C’est une grande joie » pour Laurence Gangloff, depuis longtemps impliquée au sein de la Journée mondiale de prière (JMP). Plus grand mouvement œcuménique porté par des femmes, il allie prière et action dans plus de 170 pays, envers la situation d’un pays. « J’ai célébré pour la première fois une célébration JMP à 12 ans. C’était pour la Thaïlande. J’ai été touchée par la confiance que mon pasteur m’avait accordée. Puis j’ai vécu au Liban en 2000 où j’ai participé à l’écriture de la liturgie, le Liban étant le pays choisi cette année-là. »

Pour la pasteure, qui dispose d’un tiers-temps pour cette nouvelle mission, son rôle principal sera d’organiser et de faire rayonner la JMP. Au-delà de la journée en elle-même, la JMP participe aux « Jeudis noirs » initiés par le Conseil œcuménique des Églises. Chaque jeudi, les participants sont invités à s’habiller en noir pour sensibiliser aux violences à l’encontre des femmes. Tous les lundis également, Laurence Gangloff allume une bougie pour la paix et invite les femmes du réseau JMP à partager cette action sur les réseaux sociaux. L’occasion de rester connectée en dehors de la Journée en elle-même, dont la prochaine sera célébrée le 2 mars 2018 pour les femmes du Suriname.