Cette Église, premier partenaire du Défap dans ce pays, regroupe aujourd’hui 125 000 membres répartis dans sept régions. Surtout, elle a un rôle essentiel dans un pays qui peine à se relever de décennies de conflits, où l’insécurité reste persistante, et où les services de base sont quasi-inexistants en-dehors de Bangui.
Si des évêques de l’Église luthérienne du Cameroun figurent sur cette photo de famille, ce n’est pas un hasard : longtemps, l’Église luthérienne de Centrafrique et celle du Cameroun ont été une seule et même Église. Une histoire commune qui remonte à l’arrivée des premiers missionnaires américains de la Sudan Mission (aujourd’hui ELCA) en 1923 à Ngaoundéré. Et c’est encore à Ngaoundéré qu’est née officiellement, le 20 décembre 1960, l’Église évangélique luthérienne du Cameroun et de la République centrafricaine (EELCRCA). Ce n’est qu’au cours de l’année 1973 que la partie centrafricaine de l’EELCRCA est devenue une Église nationale, la partie camerounaise conservant le nom d’Église évangélique luthérienne du Cameroun (EELC).
Ce cliché a été pris au mois de novembre 2023, en pleine célébration du centenaire de l’EEL-RCA ; au premier plan, portant des lunettes de soleil, on peut reconnaître Annelise Deiss, qui représentait le Défap. L’Église évangélique luthérienne de République centrafricaine est en effet le premier partenaire du Défap dans ce pays, où se trouve aussi une Église membre de la Cevaa, l’Église […]