Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef), qui revendique de fédérer plus de 70% des lieux de culte évangéliques en France, « prend acte de ces nouvelles dispositions et s’associe à la vigilance des pouvoirs publics en matière de protection des intérêts et du consentement des personnes ainsi que du respect de leur liberté de conscience », selon son communiqué. La loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires a été adoptée le 10 mai. Elle crée un nouveau délit de sujétion psychologique ou physique, puni de trois ans d’emprisonnement et de 375.000 euros d’amende, et un autre délit de provocation à l’abstention de soins médicaux.

« C’est dans cet objectif qu’il entretient des relations régulières avec la Miviludes » (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), ajoute le Cnef. Dans son dernier rapport d’activité portant sur l’année 2021, la Miviludes soulignait que « les interrogations et signalements de dérives sectaires relatifs à la sphère évangélique constituent […]