« Une flamme en moi, Réchauffe mon cœur. Cette flamme en moi, Brûle mes malheurs. Je sens qu’elle est là, Sa douce lueur, Brille en moi, brille en moi, brille en moi ! » Repris par un chœur d’une quinzaine de voix, le chant monte dans la salle à manger du Défap, au premier étage du 102 boulevard Arago. Par les hautes fenêtres, on aperçoit la neige qui tombe et les toits blanchis de Paris en cet humide 6 février. Autour de la table, des étudiants venus, en voisins, de l’Institut Protestant de Théologie (IPT) ; ils ont été accueillis par les pasteurs Florence Taubmann et Tünde Lamboley, qui s’occupent respectivement des relations avec les paroisses et de la jeunesse au sein du Défap.
Le repas est simple et convivial : soupe et plateau de charcuterie ; au dessert, des parts de gâteau et de quatre-quart. Les plats circulent autour de la longue table et les discussions s’engagent. Florence Taubmann présente les lieux – l’historique maison de la Société des Missions Évangéliques de Paris, fondée en 1822 et qui céda la place en 1971 au Défap – Service protestant de mission, et à la Cevaa – Communauté d’Églises en mission. Cette grande maison, l’actuelle équipe du Défap y travaille, y accueille des invités, y organise des rencontres ; c’est là qu’ont lieu chaque année les sessions de formation des futurs envoyés… Aux côtés de Florence Taubmann, Tünde Lamboley décrit le fonctionnement actuel du 102 boulevard Arago : «C’est une maison où il passe beaucoup de monde. Il n’est pas rare d’y croiser une délégation d’une Église-sœur venue d’Afrique, le président d’une Église du Cameroun ou du Sénégal. On peut se retrouver à la même table qu’eux au petit-déjeuner… » […]