La mission de Hermannsburg, Mission 21, la Société luthérienne de mission, l’Action Chrétienne en Orient et le Défap : ces cinq organismes engagés dans la Mission se sont retrouvés au début du mois de mars à Strasbourg lors d’une rencontre organisée par l’UEPAL sur le thème « Mission, aide au développement, solidarité internationale… le cœur de métier des œuvres et comment l’appeler aujourd’hui ».

Autour d’une table, dans un cordial mélange de français, d’allemand et parfois d’anglais, les représentantes du Défap – le pasteur Tünde Lamboley et Valérie Thorin – ont fait connaissance avec ceux de Mission 21 (l’ancienne « Mission de Bâle »), de L’œuvre missionnaire de Hermannsburg, en Allemagne, et de la Société luthérienne de mission. Il y avait également deux délégués de l’Action chrétienne en Orient, tous deux connus de longue date au Défap : Thomas Wild et Albert Huber.

Des ressemblances et des différences profondes

Après une matinée de présentation des diverses organisations, les participants sont entrés dans le vif du sujet, exposant chacun sa vision de la mission par le biais de ses actions sur le terrain et de ses convictions. S’en est suivie une discussion particulièrement riche et intéressante, car d’une rive à l’autre du Rhin, il y a des ressemblances et des différences profondes, toutes susceptibles d’enrichir la réflexion individuelle. Le Défap défendait sa vision «ni ONG, ni organisme d’évangélisation» mais à l’écoute de la demande en provenance des Églises, locales ou nationales, du Nord ou du Sud, le tout porté par une solide culture soutenue par la bibliothèque et les archives. […]