Si la figure de l’envoyé est généralement la plus connue, et considérée comme la plus représentative des activités du Défap au sein de ses Églises constitutives, elle a sa figure symétrique en termes d’accueil : celle du boursier. Les relations établies de longue date via le Défap au sein de toute une communauté d’Églises s’illustrent ainsi, non seulement à travers des projets, mais aussi à travers des échanges de personnes ; et non seulement par l’envoi au loin, mais aussi à travers toutes celles et ceux qui viennent en France dans le cadre d’un cursus de formation théologique. Le Défap assure le suivi administratif et pédagogique de ces boursiers, participe régulièrement aux réunions de la Commission des bourses de l’Institut Protestant de Théologie. En 2018, ils étaient au nombre de dix-neuf, venus de pays aussi divers que Madagascar, Tahiti, la République démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, le Cameroun, le Gabon ou le Bénin.

Mais tout comme dans le cas des envoyés, chaque boursier est engagé dans un projet personnel, en lien avec sa propre formation et avec sa propre Église, qui lui permet difficilement d’échanger avec les autres boursiers. Ils sont géographiquement éloignés, travaillent en lien avec des facultés de théologie