1 Pierre 3.21 est un verset souvent cité lorsque l’on cherche à définir le baptême. D’une part, en affirmant que le baptême implique « l’engagement d’une bonne conscience », ce texte est un argument fort en faveur du baptême de « professant ». D’autre part, si l’on suit la plupart des traductions françaises, le texte stipule : « le baptême qui vous sauve maintenant » ; une affirmation qui interroge sur le lien entre le baptême et le salut.
Si ce verset est souvent cité, son interprétation est particulièrement discutée. La syntaxe du texte grec n’est pas simple et on peut hésiter sur le sens exact de certains mots. De plus, ce verset forme une sorte de « digression » à l’intérieur de la péricope qui couvre les versets 18 à 22. Or, au sein de la Première lettre de Pierre, cette péricope est certainement la plus difficile et la plus discutée par les commentateurs.
Dans le cadre de cette contribution exégétique, on proposera […]