Le transfert de l’ambassade états-unienne à Jérusalem a décuplé la frustration des Palestiniens, prêts à tout tenter au péril de leur vie. Certains chrétiens rendent grâce à Dieu pour la décision de Donald Trump, pensant qu’elle fait partie d’un plan divin en faveur de l’État d’Israël qui fêtait le même jour ses 70 ans. Ils lisent l’Apocalypse et les prophéties de l’Ancien Testament comme un manuel de géopolitique. Est-ce légitime ?
Nos pages Grand angle (8-12) et un Dossier de Christ Seul paru tout récemment (L’Apocalypse – Les coulisses de l’Histoire) abordent justement la question de l’interprétation du dernier livre de la Bible. Plutôt que de géopolitique pour le 21e siècle, l’Apocalypse de Jean fonctionne comme une épître, certes quelque peu baroque, recommandant à l’Église du 1er siècle et de tout temps de rester attachée au Christ dans sa foi et sa manière de vivre, malgré les tentations et les oppositions subies.
Cet attachement à l’Agneau immolé, venu faire la paix par son propre sang versé, conduit plutôt à […]