Le son « b », comme en français, marque la seconde lettre de l’alphabet (beth) car, dit-on, la Bible ne pouvait commencer par la première (aleph), par déférence à Dieu.
Outre ce premier symbole, le beth initial représente également en hébreu une maison, comme un abri dans lequel l’humain peut se poser. De nombreux commentaires signalent la force de cette lettre, dans la description de sa forme. Une sorte de mur vertical à sa droite, empêche celui qui l’habite de revenir en arrière ; l’avenir est devant soi, vers la gauche. Un sol permet à l’être humain de ne pas tomber – ou de ne pas être traité plus bas que terre. Un toit protège la maison et prévient toute velléité humaine de se prendre pour Dieu ou pour plus grand que soi.
Appelé à partir vers l’avant, l’être humain va rencontrer la lettre rech qui se présente comme un monticule à escalader, symbole des épreuves à surmonter. En les franchissant, il devra compter sur la présence de la troisième lettre, cet aleph qui marque la présence divine et son accompagnement.
Ainsi est résumée la mission de […]