C’est au sein de la très bonne collection « Eclairages » (Excelsis) que paraît cet ouvrage dont première phrase dévoile le but de l’auteur : « A l’heure où les médias rabâchent à leur public à la fois les dangers de l’obésité, les bienfaits du jeûne, des omégas 3 et du bio, il peut être bon de rechercher ce que le Seigneur nous a enseigné. »
Revenir à l’enseignement scripturaire sur la manière de s’alimenter devant Dieu. En 140 pages, sont traités tous les points alimentaires abordés dans les Écritures. Par souci de pédagogie, l’auteur découpe son texte en 3 parties :

1/Boire et manger devant l’Eternel dans l’AT

2/La liberté chrétienne dans le NT
3/La sobriété
La première partie pose le cadre par l’étude du récit de la création ; le texte biblique nous ramène à ce que Dieu et sa créature sont. Dieu est celui donne, l’homme est celui qui doit se nourrir pour vivre. La nourriture donnée à l’homme exprime sa nature d’être créé, dépendant de son créateur et le conduit à demeurer dans l’humilité et la reconnaissance. Puis l’auteur « déroule » son étude en traitant : le repas d’alliance, les repas sacrificiels, le repas de la Pâque, les festins, l’aumône, le jeûne, l’hospitalité, le vin…La description qu’elle donne du rapport que Salomon, Daniel et Jean-Baptiste ont eu à cette activité essentielle de la vie humaine dans des contextes propres à leur vocation, replace le lecteur devant sa propre expérience et le pousse à réfléchir à sa conduite. Dans cette première partie, son approche de l’expression « manger et se rassasier » (qui revient plusieurs fois dans le Pentateuque et en particulier dans le Deutéronome) mérite […]