Il y a quatre ans, la région Ouest de l’Église protestante unie de France l’a édité dans un format magazine, dans le langage très accessible de la traduction Parole de Vie, sous le titre Commencement – L’homme qui marchait au bord du lac. C’est une histoire à lire comme une aventure !
Les actes de Jésus
Marc décrit les faits et gestes de Jésus, plus que le contenu de ses enseignements. C’est l’homme qui interpelle, plus que sa doctrine. « Qui dites-vous que je suis ? » Dans un premier temps (chap. 1 à 8), il s’agit de comprendre ses gestes. Par exemple, les disciples sont effrayés de voir venir Jésus vers eux en marchant sur l’eau parce qu’« ils n’ont pas compris ce qui s’est passé quand Jésus a partagé les pains. Leur cœur était fermé. » Les actes de Jésus sont des signes, chargés d’une révélation. Ainsi ici, faut-il peut-être comprendre que Jésus manifeste le pouvoir de Dieu à rassasier son peuple au désert, tout en dominant aussi la mer, symbole des abîmes peuplés de démons.
Jésus n’arrête pas de sillonner le pays, à la rencontre des gens. Car « son cœur est plein de pitié ». Mais les gens sont surtout marqués par ses miracles. Partout où il va, on lui en redemande ! Il y a confusion, car Jésus n’est pas le thaumaturge que recherchent les gens. C’est probablement pour cela qu’il tâche de faire taire les voix qui voudraient le faire passer pour un personnage puissant : il nourrit, il guérit, ne serait-il pas l’homme […]