Je m’appelle Daniela Bär, j’ai 53 ans. J’ai grandi dans une famille catholique, mais plutôt non pratiquante. Nous allions deux fois par année à l’Église : à Noël et à Pâques. Durant mon adolescence, l’hypocrisie des croyants m’a profondément marquée. Je m’en souviens comme si c’était hier… Le prêtre en poste disait la chose suivante : « Aimez-vous les uns les autres comme Jésus vous a aimés ». Et ensuite, j’observais, en sortant de la messe dominicale, des fidèles qui se disputaient. Je ne comprenais ni ne supportais l’incohérence.
J’ai reçu le catéchisme pour la préparation de ma première communion et de ma confirmation. J’avoue que j’étais moins intéressée par l’enseignement que par les cadeaux qui étaient à la clef. Âgée d’une vingtaine d’années, j’étais une enfant rebelle et profondément athée. Quelques années plus tard, j’ai vécu une séparation amoureuse douloureuse qui précéda la perte de mon emploi. J’étais dévastée. Mon monde et mes repères s’écroulaient.
« Rien, mais plus rien n’allait dans ma vie. »
Vision et première rencontre avec Dieu
Alors que j’étais à terre, désespérée, j’ai eu une vision. J’ai vu le Christ habillé en blanc et différents visages de nonnes. C’était limpide : j’ai reconnu 2 visages ; celui de Mère Térésa et celui de ma grand-tante qui vivait dans un […]