Il a choisi de traiter les femmes présentées dans ces textes comme des figures symboliques, métaphoriques, alors que les théologiennes féministes cherchent plutôt à redonner à ces femmes croyantes leur importance historique.

Deux intérêts se conjuguent dans l’approche originale d’Egbert Rooze. D’une part, en montrant que l’on peut aussi interpréter ces récits comme des « figures » métaphoriques, l’auteur encourage une lecture biblique qui ne se limite pas au littéralisme, mais manifeste une plus grande richesse de sens. D’autre part, là où ces textes ont servi à généraliser « la femme », le sens métaphorique et figuratif évite de réduire cet apport à des modèles de rôles. Ce qui est souligné est la diversité des situations et des expériences de la rencontre avec Dieu, finalité de ces témoignages, qui sont autant d’affirmations de foi.

Ces pièces présentées dans un style narratif et agrémenté de commentaires d’autres auteurs peuvent être lues avec profit dans des cours de religion, inspirer des prédications ou des partages bibliques, ainsi que la méditation personnelle.

Préface d’Élisabeth Parmentier, doyen de la Faculté de théologie protestante de Genève.

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