Ce mot évoque la découverte émerveillée des premiers chrétiens : en Jésus, Dieu nous tend la main pour nous offrir gratuitement son salut. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; vous n’y êtes pour rien, c’est le don de Dieu. » (Ep 2.8)
La Réforme protestante a insisté sur le caractère inconditionnel de cette faveur de Dieu qu’il suffit d’accueillir par la foi. Pour sauvegarder absolument l’initiative divine, Jean Calvin (1509-1564) parlait d’un « dessein éternel de Dieu » par lequel certains seraient prédestinés au salut. Pourtant, la grâce désigne l’intervention miséricordieuse de Dieu dans l’Histoire, en faveur de chaque être humain, de tout l’être humain et de tous les êtres humains.
Grace originelle
L’anabaptisme évoquait une « grâce originelle », créatrice dans la Genèse, toujours à l’œuvre dans la re-création de l’homme pécheur. Puissance transformatrice, […]