Le mal reste pour nous un scandale, en sachant qu’étymologiquement, le scandale, skandalon en grec, est le caillou sur lequel on bute et qui nous fait tomber. L’Évangile ne propose pas une théorie sur le mal, il ne nous apporte pas une explication, en revanche il ne l’ignore pas. Il raconte que le Christ, celui qui a été appelé Parole de Dieu, fils de Dieu, Seigneur et sauveur du monde, celui-là a été crucifié, condamné, écrasé par les forces du mal. Ce fait singularise le christianisme quand on le compare avec les autres religions.
Selon la tradition, Moïse est mort face à la terre promise, à l’âge de cent vingt ans, sans que sa vue se soit brouillée ni que sa vigueur ait diminué. Le Bouddha est décédé à quatre-vingts ans, au milieu de ses disciples, après avoir réuni une grande communauté de moines et de moniales. Confucius, revenu vers la fin de sa vie à Lou d’où il avait été chassé, s’éteint […]