Nous lisons les évangiles dans la perspective de découvrir la personne de Jésus ; ils ont été écrits pour que nous puissions le rencontrer à travers ce témoignage. Mais leurs auteurs choisissent parfois d’inclure des récits qui attirent notre attention sur des personnages « secondaires »… Aujourd’hui Marie-Noëlle Yoder nous amène à la rencontre de l’une d’entre elles. Nous trouvons l’histoire dans Marc 7.24-30.
24 Jésus partit de là et s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache, mais il ne put rester caché,
25 car une femme dont la fillette avait un esprit impur entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds.
26 Cette femme était une non-Juive d’origine syro-phénicienne. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit :
27 « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
28 « Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. »
29 Alors il lui dit : « À cause de cette parole, tu peux t’en aller : le démon est sorti de ta fille. »
30 Et quand elle rentra chez elle, elle trouva l’enfant couchée sur le lit : le démon était sorti.
Une femme incroyable se cache dans l’Évangile de Marc.
La seule personne capable de faire changer Jésus d’avis et de ton en une seule réplique. Son audace et sa persévérance vont de pair avec son désarroi et sa soif de restauration. Son nom n’est pas connu, mais elle est une femme, elle n’est pas juive et vient de la région de Tyr et de Sidon. Autant dire que sa cause semble entendue. Quoiqu’elle demande, elle ne peut pas prétendre à grand-chose. Pourtant, elle a raison de Jésus, qui espérait pourtant passer incognito dans cette ville.
Alors qu’elle se jette aux pieds de Jésus, sa […]