C’est là son côté humain et profondément sympathique : il est à l’image de nos émotions. Il nous dépasse dans l’audace en prononçant des paroles que nous n’oserions pas articuler même si elles expriment, à l’occasion, le fond de notre pensée.
Une surprenante liberté de ton
Voici un bref florilège :
« Je le dis, mon mal vient de là : la droite du Très Haut a changé ! » (77.11)
« Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt ! Je veux chanter, jouer des hymnes ! Éveille-toi, ma gloire ! Éveillez-vous, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore ! » (57.8-9)
« Toi qui comptes mes pas vagabonds, recueille en tes outres mes larmes. » (56.9)
« En vérité, Dieu est bon pour Israël, pour les hommes au cœur pur. Pourtant, j’avais presque perdu pied, un rien, et je faisais un faux pas, car j’étais jaloux… » (73.1-3)
Dieu entend
Ce livre témoigne du fait que Dieu nous accueille, en toutes circonstances, avec nos états d’âme du moment et que rien ne lui fait peur. Nous sommes parfois gênés de parler autant […]