En ce début d’été, c’est l’exposition maximale des chairs. Dans les publicités mais aussi dans la rue. Exposées pour faire vendre, exposées pour se donner à voir. Qu’elles soient belles ou moches – on parle ici des chairs des femmes comme des hommes – elles se soumettent à la mode imposée. Au point d’indisposer parfois le regard le mieux disposé.

À cette exposition vient s’opposer la revendication de ne pas s’exposer. De faire face au regard des autres en s’en protégeant par ce qui s’appelle – dans les raccourcis des médias – le burkini. Refus d’exposition pour pouvoir accompagner ses enfants à la piscine, ou exposition des chairs couvertes pour accompagner une revendication de […]