Ils avaient discuté pour savoir lequel était le plus grand. » Dans Réforme, la semaine dernière, Richard Gelin a éclairé ce récit et Olivier Brès interpellé notre président sur les premiers et les derniers. Et je ne peux m’empêcher de conjuguer à mon tour cette question : « Quelle est donc cette grandeur à l’aune de laquelle les disciples pensent s’évaluer ? » Car lequel d’entre eux peut se considérer comme le plus grand ?

Pierre, le premier par sa fougue mais qui sera aussi le premier à renier ? Jacques et Jean, les compagnons de la première heure mais qui manifesteront une ambition démesurée, réclamant les premières places ? Ou Judas, lui qui perdra sa vie face à la profondeur abyssale de la tentation ? La suite de l’Évangile nous montre, si nous en doutions, que la soif de grandeur s’érige au risque de […]