Lévitique 26.35 : “Durant toute cette période où elle demeurera dévastée, elle se reposera pour les années de repos dont vous l’aurez frustrée le temps que vous l’aurez habitée.“
S’il y a bien une chose que cette période de confinement met en valeur, c’est celle-ci : nous faisons tous partie d’une très grosse machine qui n’aime pas être arrêtée, ni même ralentie. « Mais au commencement, il n’en était pas ainsi ». Le monde que Dieu nous a donné a été créé avec un tempo ; 6 jours pour le travail, 1 pour le repos (Gn 2.2). Ce rythme, initié par le Créateur lui-même est l’une des 10 règles principales pour vivre une vie qui l’honore (Ex 20.8-11).
Mais il n’a échappé à personne que ce tempo n’est plus vraiment à la mode. Si nous faisions face à ce prof tortionnaire du film Whiplash qui demande frénétiquement à ses élèves de batterie s’ils ont tendance à ralentir ou à accélérer, il me semble que nous devrions collectivement répondre que notre tendance naturelle, depuis déjà plusieurs décennies, est à l’accélération. Cette crise mondiale apparaît pour moi comme une pause forcée dans cette frénésie généralisée. Elle sonne comme un temps mort permettant à certains de s’arrêter et peut-être, de repartir sur de nouvelles bases. Pour quelques semaines, l’humanité a l’occasion de rembourser une partie de sa dette de sabbat, envers Dieu et sa création.
Un sabbat forcé pour l’homme
Ralentir, voire s’arrêter est devenu un luxe que de moins en moins de personnes peuvent s’offrir. On nous avait promis que la mécanisation et la technologie nous donneraient une abondance de […]