Les paroisses recommenceront-elles leurs activités avant l’été ou la prudence les tournera-t-elle vers une ouverture partielle, gardant les forces pour relancer la dynamique en septembre? La réponse est sans doute à lire dans le cœur du journal que sont les chroniques des Églises. Par ailleurs, le besoin de soutien de nos compatriotes n’a jamais été aussi criant et les associations d’entraides tirent la sonnette d’alarme. Après la crise sanitaire, c’est contre la crise sociale qu’il faut se mobiliser. En fait, le combat a déjà commencé pendant le confinement montrant, combien les équilibres sont précaires.

Si un temps nouveau s’ouvre pour la société, c’est, hasard du calendrier, aussi le cas pour le journal. Ceci est mon dernier éditorial. Je retourne exercer la suite de mon ministère en paroisse cet été. Ces sept années seront au final passées bien vite tant la tâche de rédacteur en chef est prenante. Les métiers de la communication vont s’accélérant et il est bon que l’approche soit renouvelée régulièrement pour s’adapter aux enjeux du temps. Le pasteur Marc de Bonnechose saura incarner ce changement. Pour ma part, j’ai essayé de vous faire découvrir le protestantisme de la région parisienne comme une petite souris : au plus près des événements ou dans les coulisses des associations, jusque dans la chambre des malades ou les cellules avec les pages aumôneries.

Le journal est le résultat d’un travail d’équipe, alors qu’il me soit permis de remercier employées, bénévoles (Conseil d’administration, Comité de rédaction, correcteurs, dessinatrice, auteurs…), fournisseurs, qui ont permis la parution régulière d’un produit de qualité, même si toute réalisation humaine est perfectible. Mais au final, par votre lecture, c’est vous qui donnez sens à l’ensemble et affirmez une certaine vision de l’Église.