Pourquoi Jean-Baptiste, lorsqu’il voit Jésus pour la première fois, l’appelle-t-il « Agneau de Dieu » (Jean 1.29) ? En cherchant dans l’Écriture, nous verrons que « l’agneau » est d’une véritable importance de l’Exode jusqu’à l’Apocalypse.
Commençons par le constat que les quatre évangiles situent la mort de Jésus dans la semaine de Pâques. Jésus lui-même choisit ce moment et partage un repas pascal avec ses disciples. Le cadre que donne Jésus pour expliquer sa mort prochaine est celui de la Pâque et de l’agneau pascal. En plus des quatre évangiles, les apôtres Paul et Pierre associent le Christ à l’agneau pascal (1Co 5.7-8 ; 1P 1.17-19).
Le sang versé
Le peuple d’Israël, la Pâque est une célébration annuelle fêtée au printemps, dans chaque famille, sans l’intervention d’un prêtre ni la présence d’un autel. La Pâque et le sacrifice de l’agneau commémorent la libération du peuple de l’esclavage en Égypte, lorsque le sang de l’agneau a été mis sur le linteau des maisons pour protéger le peuple contre la dernière plaie : la mort des premiers-nés égyptiens. Ce sang symbolise ainsi la protection du peuple tandis que la célébration de la Pâque – pendant laquelle l’agneau est mangé – est le rappel de ce grand acte de salut de Dieu : la libération de […]