Bien sûr, on aurait tout aussi bien pu écrire : « cordiale invitation à toutes et à tous »… mais soyons honnêtes la formule habituelle est plutôt: « cordiale invitation à tous ». Grammaticalement, ce n’est pas faux alors pourquoi le questionner ? Le sujet de l’écriture inclusive initié par la société vient soulever des questions linguistiques, théologiques et sociologiques passionnantes.

Le journal hebdomadaire Réforme qui propose une réflexion soucieuse des questions de société et des questions spirituelles s’est saisi du sujet et trois articles ont attiré notre attention. Mais d’abord, de quoi s’agit-il ?

L’écriture inclusive en quelques mots

L’écriture inclusive – ou le langage épicène, son synonyme – est une manière d’écrire de façon « non sexiste » ou pourrait-on dire « dé-genrée ». Comme le précise le site officiel du canton de Vaud, en Suisse, elle a pour but de :