Lorsqu’on doit mener à bien un projet, une tâche à accomplir – ou même simplement faire ses devoirs quand on est enfant – les obstacles sont nombreux, qui empêchent d’aboutir complètement. Que ce soit la difficulté à s’y mettre, la démotivation qui survient ou la lassitude devant le travail restant à accomplir…
Pour mener à bien une tâche du début jusqu’à la fin, il faut trois conditions : commencer, continuer et finir.
Or, chacune de ces conditions comporte des obstacles, qu’il faut identifier pour mieux les déjouer. Un peu comme une course de vélo qui demande concentration et endurance.

Commencer
Le problème avec commencer, c’est la procrastination – cette désormais célèbre « tendance à remettre au lendemain ».
Le frein pour commencer réside dans la frustration que l’on ressent à s’adonner à une tâche que l’on n’apprécie pas – ou pas trop.
Entre regarder le dernier épisode d’une série passionnante et réviser des verbes irréguliers anglais, la lutte est inégale. Le cycliste qui doit entamer une étape décisive d’une course a aussi le choix de rester à l’hôtel…
La solution pour franchir ce premier obstacle : s’y mettre au plus vite, pour s’en débarrasser au plus tôt – et retrouver enfin ce qui nous plaît vraiment, juste après.

Continuer
Une fois les travaux débutés, le risque est de s’arrêter en cours de route, ou de faire machine arrière, en particulier si une difficulté survient. Ce qui nous freine, c’est que cela demande un effort supplémentaire. Pour le coureur cycliste qui aborde un col difficile, il faut « mettre un coup de pédale ».
La solution pour passer ce cap consiste à persévérer : un peu – et encore juste un peu – pour ressentir assez vite la fierté du dépassement. On s’octroie encore 10 mn de persévérance – ou on se dit que l’on progresse de 25% dans son travail, et quand c’est fait on voit si on peut ajouter encore 10 mn -ou 25%. Tout en s’accordant la possibilité d’arrêter une fois ce petit effort accompli. Le reste devrait suivre plus facilement…

Finir
Beaucoup de personnes commencent de nombreuses tâches – mais ne finissent vraiment rien. Elles ne vont pas « jusqu’au bout », comme un cycliste qui prendrait soudain le chemin des écoliers plutôt que de franchir la ligne d’arrivée. Dans cette hypothèse, c’est la peur d’être jugé qui peut être en cause. En mettant un point final à une activité, on s’expose au regard et au jugement des autres (voire à l’évaluation et à la notation, pour les élèves).
La solution pour conclure : se fixer une date de rendu, une « dead line » dont on ne démord pas.

Il est rare que l’on soit sujet aux trois obstacles. En travaillant plus particulièrement sur son point de faiblesse, on réussit plus facilement et avec moins de stress ou d’anxiété.

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