Depuis quelques jours, je me sens plus légère, plus détendue. Combien ? Pas beaucoup, une dizaine sans doute, guère plus. Mais quand même. Pourtant, nous sommes en automne, les jours raccourcissent, le ciel est encore teinté d’encre bleue quand nous nous levons, les feuilles mortes virevoltent jusque dans la gouttière, Les cheveux blancs ne renoircissent pas miraculeusement dans ma chevelure. Et pourtant, je me sens plus alerte, plus sereine.
À toi, la maman qui crie !
Le calme s’installe et je le sens peu à peu se poser au fond de moi. Je repense à tous ces soirs où j’ai serré les dents pour ne pas me transformer en furie, ces soirs où garder un semblant de calme était un combat.