Avant de se traduire en actes, la bienveillance est une disposition de cœur, le désir de faire le bien et de vouloir celui d’autrui. Cultiver la bienveillance permet de fermer les yeux sur les imperfections des autres, pour considérer les choses avec d’autres lunettes: à la place de la collègue colérique, discerner le stress à l’origine de ses réactions et passer l’éponge. Se rappeler que la maladresse de notre enfant est liée à son âge et qu’il ne fait pas exprès de renverser son verre. Faire preuve de compréhension quand une amie n’alimente pas l’amitié comme on le souhaiterait.
Un fruit de l’Esprit divin
La bienveillance est porteuse de paix, mais notre nature humaine nous rattrape. Nos désirs égoïstes et mauvais sentiments remontent parfois à la surface et assaillent nos pensées: «Pourquoi devrais-je être sympa avec cette personne alors qu’elle passe son temps à me critiquer?», «Je ne lui fais pas de cadeau cette année, il ne m’en fait pas non plus!», «Je pourrais aider ma voisine à déménager, mais je suis trop occupée», etc. Nous avons alors besoin de recevoir les sentiments qui habitent le cœur de Dieu lui-même. Dieu prend plaisir à faire du bien à son peuple. Jésus était un modèle de bienveillance par ses actes et ses paroles d’encouragement, de consolation […]