« Je trouve indispensable de ne pas laisser le débat éducatif glisser dans la caricature du clan des bons parents positifs contre les méchants parents punitifs. La nuance est encore plus indispensable dans ce domaine ! »

Si Marie Chetrit nous invite à nous libérer de la pression exercée aujourd’hui sur les jeunes parents, c’est parce que dans son parcours de mère, elle a dû apprendre à se faire confiance :

« Je ne me suis pas trop posé de questions pour mon aînée, qui était un bébé facile. J’étais encore très ancrée dans mon propre modèle familial, avec des parents affectueux mais dont on ne discutait pas les ordres. Puis après mon divorce, j’ai rencontré mon mari et son petit garçon. Je marchais un peu sur des œufs avec cet enfant, qui n’avait pas du tout été éduqué comme ma fille. J’avais besoin d’entrer en contact avec lui d’une manière plus soft, et c’est ainsi que je me suis intéressée à la parentalité bienveillante. Puis nous avons eu un premier petit garçon commun, et […]