Et d’ailleurs, pourquoi choisir la douceur ? La douceur est-elle une réponse suffisante, adaptée, à la cruauté, à la guerre, au dénigrement, à l’aveuglement ? Pire, la douceur n’est-elle pas synonyme d’une fragilité qui prendrait naissance dans une folle naïveté et aurait un effet illusoire, invisible, ou carrément à côté de la plaque ?
Je vous parle de la douceur, car elle est un fil rouge dans mon métier.
Il s’agit non pas d’une douceur de guimauve, qui fond et recouvre l’autre, quoi qu’il dise ou fasse. Je ne vous parle pas de complaisance ni de mollesse. Je vous parle de douceur en sachant que nous avons tous en nous autant de douceur que de brutalité. Mon propos, c’est de vous raconter combien la douceur, celle avec […]