Parfois, on apprend à la dure qu’on était en train d’aspirer avec un sac d’aspirateur trop rempli. C’est ce qui m’est arrivé fin 2019. Quand j’ai vu le total de mes revenus pour cette année-là, je me suis pris un coup de massue : oui, j’avais moins travaillé que les années précédentes mais j’avais quand même beaucoup travaillé. Cependant, à force de donner un coup de main, de m’engager bénévolement, de ne pas me faire payer parce que cette conférence était « pour la bonne cause », je ressortais de cette année-là pratiquement vidée.
Bref, arrivée à la fin de l’année et face au grand canyon entre tout ce que j’avais fait et ce que j’en avais obtenu, je me suis sentie comme une passoire de cuisine, pleine de trous, à travers lesquels l’énergie coulait et me laissait « à sec ».
Cette prise de conscience m’a permis de me fixer certaines […]