Il est vrai que l’on peut se perdre dans le faire. Que l’on sur- fonctionne parfois ou que l’on se disperse d’autres fois. Que l’on peut n’exister que par (ou pour) son travail. Le faire peut faire faire le pire. Comme l’affirme Frédéric de Coninck dans l’ouvrage Agir, travailler, militer – Une théologie de l’action, « aucun travail ne doit nous absorber totalement ».
Mais le Dieu de la Bible est un Dieu créateur, un Dieu de l’action qui invite l’être humain à agir, comme lui et avec lui. Et les chrétiens ne peuvent s’en dispenser, eux qui suivent un Messie qui a comparé la mise en pratique ou pas (le faire) de son enseignement à la stabilité ou à la chute d’une maison (Mt 7.24-27).
Prendre soin de ses enfants ou de ses petits-enfants, mobiliser ses compétences intellectuelles et physiques, œuvrer en faveur du bien commun par son métier, s’engager dans telle activité d’Église qui implique de nombreuses réunions parfois…, tout cela a sa place ! Ne dévalorisons pas le faire ! […]