On dit qu’il faut un village pour élever un enfant. Je crois qu’il faut aussi un village pour accompagner une mère. On peut, certes, faire un bébé toute seule, mais c’est après que les choses se corsent vraiment, il faut bien le reconnaître. Le paradoxe, c’est que c’est au moment où l’on ressent le plus le besoin d’être entourée, qu’on a tendance à s’enfermer dans sa bulle. Au choix, bulle du perfectionnisme, bulle de la culpabilité, bulle de la honte, bulle du burn-out… ou un mélange de tout ça.
Le piège de l’isolement
En ce qui me concerne, je n’ai pas eu le privilège de connaître les Fabuleuses au Foyer quand je suis devenue maman – elles n’existaient […]