Il n’est pas toujours facile de trouver des motifs de réjouissances dans notre quotidien ces derniers temps. Entre virus, guerre, inflation et pénuries, le verre à moitié vide donne l’impression de se vider encore plus. Alors plutôt qu’un bilan doux-amer, le blog vous propose de développer la capacité à la gratitude.
Les médias comme les réseaux sociaux saupoudrent jour après jour leur dose d’angoisse et de fatalité sur nos journées. Certes, râler ou pester contre le sort fait du bien, mais pas trop longtemps. Et attendre un miracle peut prendre un certain temps. Entre les deux, il y a la vie, la nôtre, qui se déroule tant bien que mal, et disons-le plutôt mieux que mal quand on y songe un peu.
Vous avez certainement déjà lu tous les bienfaits de la pratique de la gratitude, un état d’esprit dont sont férus les bouddhistes. Sans devenir un adepte de l’abnégation, on peut s’adonner à cette expérience, et peut-être encore plus en cette période de l’année.
La gratitude est cette capacité à dire merci à quelqu’un qui nous a aidé, mais plus largement, à remercier pour ce qui nous arrive de bien, ou ce que nous possédons déjà et qui nous comble. Elle n’est en aucun cas une méthode d’auto-persuasion, mais la pratique d’un constat. Ce pour quoi on remercie est déjà là.
On peut comprendre aisément les effets psychologiques de cette pratique sur notre bonne humeur et le développement d’un tempérament optimiste. Mais cela va bien au-delà. Elle aurait également des effets tout à fait positifs sur le plan de notre santé, pour faire baisser les hormones du stress, réduire l’inflammation, augmenter l’immunité ou améliorer la qualité du sommeil (cf. cet article de Passeportsante.net ou celui-ci sur le site de Marie-Claire, ou encore celui-là).
Trois expériences peuvent être tentées pour s’en rendre compte et apprécier les effets de la gratitude :
– Remercier systématiquement et sincèrement les personnes qui nous ont aidées, ou, plus largement, verbaliser à haute voix toutes les fois où l’on reçoit un bienfait, que celui-ci soit obtenu par mérite ou par hasard.
– Faire quotidiennement la liste de ses « 3 kifs du jour », trois choses qui nous ont fait plaisir ou du bien dans la journée écoulée, comme le suggère Florence Servan-Schreiber dans son ouvrage éponyme.
– Elargir cette pratique à toute une année, en listant les 100 choses pour lesquelles j’ai de la reconnaissance.
J’ai commencé cet exercice pour moi, dans mon bullet journal, en reprenant mon année 2022. Il est plus facile à faire si vous feuilletez votre agenda. Remémorez-vous certains moments et repérez les raisons de dire merci, que ce soit pour des succès avérés ou pour des choses plus quotidiennes. Cette pratique demande un peu de temps, de l’introspection mais devrait vous aider à envisager votre année pour en faire un bilan sur une note positive.
Et pour rendre cette liste plus facile à faire et à relire, voici un modèle à utiliser :
Très belle, positive et joyeuse année 2023 !