Ce qu’il ignore, c’est que son stress a biaisé son cerveau avant même qu’il ne commence.

Les neurosciences montrent que chaque expérience stressante mal vécue renforce un circuit du stress dans notre cerveau. Une mauvaise note, une moquerie, une remarque dévalorisante… et l’amygdale enregistre l’échec comme une menace à éviter. Résultat: l’anticipation négative prend le dessus, rendant l’échec plus probable. Un véritable cercle vicieux.

Mais ce mécanisme peut être inversé. Des recherches prouvent que verbaliser ses émotions réduit l’activité de l’amygdale. Par exemple, si Paul pouvait dire : « Je suis stressé, j’ai peur d’échouer », son cerveau […]