Véritable enjeu de santé publique, la dépression post-partum (DPP) concerne une mère sur six et s’accompagne dans 5% des cas d’idées suicidaires. A ne pas confondre avec le baby blues, qui ne dure que quelques jours après l’accouchement, la DPP survient entre 2 à 3 mois après l’accouchement et jusqu’à 12 mois après l’accouchement. Sans prise en charge médicale, les conséquences peuvent être graves pour la mère comme pour l’enfant.
Il est difficile de reconnaître une certaine tristesse ou une indifférence après la naissance de son enfant. De plus, l’entourage de la femme en DPP n’interprète souvent pas ces symptômes masqués. Pourtant, il faut consulter le professionnel de santé avec qui on est en lien le plus rapidement possible, selon la psychiatre Sarah Tebeka. Selon celle qui est également chercheuse en psychiatrie périnatale, ces professionnels peuvent ensuite orienter vers des soins […]