Voilà déjà longtemps que je répète que les bonnes résolutions sont à proscrire, mais les bilans sont-ils tout autant utiles ?
Souvent pris de remords – ou de regrets – nous sommes tentés par le regard nostalgique sur les 12 mois écoulés, dans l’attente et l’espoir d’une année meilleure, une fois nos erreurs comprises et nos mauvais souvenirs dépassés.
Moralisateurs, culpabilisants et sujets incontestables de perfectionnisme (si on tire un bilan, c’est généralement pour « mieux faire »), les bilans sentent le passé, voire la poussière. Pour paraphraser le philosophe Raphaël Enthoven, le bilan c’est « un tiroir encombré ». D’autant, que rien ne s’arrête vraiment au 31 décembre. On ne fait pas table rase, pas plus qu’on ne « refait sa vie ». On rechoisit (pour reprendre une citation des 10 ans de l’Espace du Calme que j’adore) et on continue sa vie.
Je vous invite à ré-écouter en podcast la chronique de Raphaël Enthoven : Les bilans, ce sont des tombeaux.
…et surtout à poursuivre vos projets et envies avec joie et enthousiasme.
Excellente année, et surtout, ne soyez pas raisonnables !