Il y a plusieurs sourires. Il y a celui qui illumine mon visage lorsque je regarde mon enfant faire du vélo. Il y a aussi celui convenu que j’affiche sur mon visage pour être avenante. Celui, automatique, que j’adresse au passant – ou le sourire électrique que provoque un bel inconnu – du moins quand mon sourire n’est pas caché par un masque, Covid oblige. Il y a aussi celui que j’adresse à ma grand-mère malade, à moitié parce qu’elle ne comprend plus grand-chose d’autre, à moitié pour lui cacher ma tristesse de la voir partir.
Ces sourires ont tous un point commun […]