Retour à la maison après une (très) longue journée de travail et de trajets. Au moment où je mets la clé dans la serrure, je dresse l’oreille : des éclats de voix se font entendre jusque sur le trottoir.
- C’est officiel : la 167ème dispute de la journée entre les deux garçons est en cours.
- C’est officiel : je n’ai pas franchement envie de pousser la porte, d’écouter la litanie de leurs plaintes (“C’est pas moi qu’ai commencé, je te jure !” / “Il m’a encore tapé !”).
J’entre à pas de loups dans la maison, pour avoir simplement le temps d’enlever mes chaussures, d’accrocher ma veste sur le porte-manteau et de poser mes sacs.
“Mamaaaaan !”
Numérobis déboule dans l’entrée, égal à la tornade qu’il est depuis […]