Déjà un an que l’on résiste de notre mieux à l’anxiété ambiante… La tête tient comme elle peut, et le corps encaisse. Or, il y a une zone du corps qui exprime très bien le mal-être – ou la puissance – c’est le plexus solaire. Si ce terme désigne avant tout un regroupement de terminaisons nerveuses qui convergent au niveau du ventre, son qualificatif exprime bien à quel point il participe aussi à notre rayonnement. Le plexus connaît des hauts et des bas, d’où l’importance de veiller sur lui pour le dynamiser.
Mais c’est quoi, le plexus ?
Le plexus solaire est d’abord un centre nerveux, c’est à dire la concentration localisée d’un ensemble de nerfs qui innervent les organes de l’abdomen : estomac, foie, rate. Ces nerfs appartiennent au système nerveux parasympathique, dont l’un des plus connu est le nerf pneumogastrique (ou nerf vague) impliqué dans les malaises vagaux. La fonction principale du plexus solaire est de contrôler et de réguler les fonctions digestives d’absorption des aliments. Vous le cherchez ? Facile : on le localise approximativement à égale distance entre la pointe du sternum et le nombril, au niveau d’une zone que l’on appelle « creux de l’estomac », bien que cette appellation ne concerne en rien ce dernier, qui est situé bien plus haut. Difficile de définir sa taille exacte, mais une bonne manière de le ressentir est de frotter la paume de la main circulairement contre le ventre, pour ressentir un échauffement. Là où la chaleur se concentre, se trouve le plexus. Mais peut-être avez-vous déjà perçu son déséquilibre, lorsque vous sentez, au niveau de l’estomac, une sensation de pulsations, parfois tellement forte que les battements sont visibles à l’œil nu, là juste sous la peau ?
Difficile de se sentir bien, d’exprimer de l’assurance ou de la confiance quand cette zone est serrée ou carrément nouée.
Il tient sa qualification de « solaire » à la disposition en rayon des nerfs qui le composent, mais aussi à sa fonction symbolique puisqu’il est considéré comme un véritable petit puit à charisme. On l’associe volontiers à la confiance en soi, et à la motivation, avec deux tendances :
- Il peut être perçu comme « vide », lourd ou serré dans les périodes où nous avons peur. Il est alors le siège de la sensation de « boule au ventre ». Elle donne toute sa signification à l’expression : la peur au ventre. Quand l’anxiété s’installe dans notre vie, le plexus se noue. On constate aussi que, certaines personnes qui voudraient nous priver de nos moyens, et nous vider symboliquement de notre vitalité (pervers, manipulateurs, harceleurs…) donnent l’impression de puiser dans notre plexus, comme si elles se nourrissaient de notre énergie vitale.
- A l’inverse, on peut le détendre ou le recharger symboliquement avec toute l’énergie dont on a besoin, pour qu’il dégage à nouveau toute sa puissance. Dès lors, on retrouve réconfort et confiance.
Allumer le feu
Rallumer sa flamme intérieure – ou la faire irrémédiablement briller – est d’autant plus facile si l’on travaille sur la zone du plexus solaire en parallèle.
Différentes options sont possibles :
- placer sa main sur son ventre, comme un petit bouclier, pour protéger symboliquement la zone du plexus toutes les fois où l’on fait face à quelque chose – ou quelqu’un – qui nous déstabilise,
- apporter au plexus de la chaleur, pour le détendre en fin de journée (prendre un bain chaud, poser sur son ventre une bouillotte au niveau du plexus…),
- masser cette zone avec une huile végétale (amande douce, jojoba, coco…) à laquelle on ajoute quelques gouttes d’huile essentielle de mandarine, de bergamote, de camomille romaine ou de petit grain,
- faire des séries d’une dizaine de respirations abdominales – qui mobilisent le ventre – selon la logique suivante : à l’inspiration on fait exprès de soulever en même temps le ventre (en poussant légèrement sur les muscles abdominaux, au niveau du nombril), à l’expiration on laisse le ventre s’abaisser en douceur. L’inspiration doit durer environ 5 secondes, et l’expiration de même.
- faire des courtes séquences de relaxation durant lesquelles on se focalise sur la zone du plexus, en visualisant de la lumière, de la chaleur, de l’énergie – en recourant si besoin à des images simples : soleil, étoile, feu, phare…
Le plexus est très sensible, à la manière d’une éponge qui absorberait tout ce qui l’entoure. Mais il apprécie également les attentions qu’on lui porte. En ce moment, il ne faut pas hésiter !