Cet habitant du Kochersberg a de bons souvenirs de séjours dans les Pyrénées ou les Alpes et même d’un voyage en Suède où il était parti « au petit bonheur la chance » bien qu’il ne parle pas l’anglais. « Dernièrement j’avais un prospectus touristique entre les mains mais ça ne me dit rien de me lever à cinq heures du matin pour rejoindre un groupe à Paris ou prendre l’avion. Et à ma femme non plus. » Épris d’autonomie et de liberté, Bernard est heureux lorsqu’il peut s’occuper de son jardin, faire du bois ou simplement se promener dans la nature, en particulier au milieu des vignes, « même quand il pleut ». « Je travaillais dans un bureau et la nature m’a toujours manqué », explique-t-il. Et puis la plage, les musées et les villes, cela n’a jamais été son truc.

Quant aux pays lointains, il apprécie de les découvrir grâce à des reportages à la télé, tout en estimant qu’on y voit uniquement « les belles choses qu’on veut bien nous montrer. » Dans sa famille, on le pousse parfois à voyager, mais Bernard affirme préférer « voir les arbres, les canaux et les rivières » tout près de chez lui. À un ami, viticulteur dans le Beaujolais, il a toutefois promis de revenir « un jour »