Mourir pour quelqu’un : quoi de plus beau, de plus noble, de plus romantique ?
Je pourrais mourir pour mon enfant. D’ailleurs je le fais déjà, chaque jour.
Je ne suis pas encore morte, rassure-toi ! Il y a cependant en moi certaines choses que j’ai accepté (avec plus ou moins de douleur) de faire mourir. Je consens à ces deuils et à ces renoncements pour donner plus de place à une autre vie, plus importante à mon sens que certaines facettes de la vie que je me suis construite.
J’accepte donc ces « morts » pour mon enfant : « je pourrais mourir pour mon enfant ! ».
Quels sont ces morts, ces renoncements ?
Tu as sans doute renoncé à ton sommeil pour nourrir ou rassurer ton enfant. Tu as passé des nuits blanches aux urgences pour lui.
Tu lui as peut-être offert entre autres :
– un peu de ta santé,
– ta silhouette […]