Dans le contexte de la mondialisation, manger un hamburger a un impact sur mon prochain ailleurs sur la planète, et dans notre manière d’être témoins de la justice.
« Moins pour nous, assez pour tous », le slogan de l’organisation chrétienne « Pain pour le prochain » à l’occasion du Carême de 2015 nous rappelle le best-seller mennonite des années 1970 aux États-Unis : « More with less Cookbook ». Pour nous à l’époque, ce titre-programme n’allait pas de soi, alors que les mécanismes de la mondialisation étaient largement méconnus. Aujourd’hui, la justice alimentaire est devenue un enjeu pressant pour notre témoignage chrétien. En quoi mon hamburger concerne-t-il la relation à mon prochain ?
Ressources limitées
Premier constat : les ressources ne sont pas infinies, alors que les rayons des supermarchés qui ne désemplissent pas suggèrent l’inverse. Le goût des fraises de février malgré la couleur et la forme nous rappelle qu’il y a des saisons, des conditions climatiques appropriées à leur maturation, « un temps pour tout », même pour y renoncer et les déguster… plus tard.
Inégalités structurelles
Dans un contexte de ressources limitées, consommer pour les uns signifie parfois se priver pour les autres. […]