Le temps approche de choisir pour nos chères petites têtes blondes leurs activités de rentrée. Parmi elles, le scoutisme figure en bonne place dans les forums des associations et autres bourses des activités. Plébiscité depuis plus d’un siècle, le scoutisme est plus qu’un passe-temps. Il peut s’avérer un véritable atout pour nos enfants.
Choisir le scoutisme, c’est bien sûr proposer à nos petits (dès 8 ans) une activité qui les défoule et les met en contact avec la nature – une nécessité pour ces petits urbains scotchés à leurs écrans et autres jouets électroniques.
Le scoutisme, ce sont des activités différentes, qui engagent le corps comme l’esprit : loin du cocon familial et du regard des parents, on se dépense dans une ambiance ludique (les « folklores » débordent d’imagination) et un état d’esprit fondé sur des valeurs de partage et de solidarité. Pas d’enjeu mais une saine compétition juste pour s’amuser, s’évaluer et aussi parfois pour apprendre, toujours en progressant : les arbres, les nœuds, le morse…
La méthode scoute s’appuie sur la co-éducation
Qui mieux que des jeunes adultes pour encadrer des enfants ou des adolescents ? Mêmes âges, mêmes attentes, mêmes univers… avec juste un peu de maturité en plus. Quand nous bataillons pour impliquer nos enfants dans les tâches familiales, leurs chefs scouts y parviennent d’un coup de sifflet ou d’un tour de « roue des services ». Qui dit mieux ? Les grands transmettent aux plus petits, qui feront de même… Le scoutisme est une longue chaîne qui perpétue la construction d’un enfant vers l’âge adulte avec responsabilité, liberté et engagement, mais toujours dans la joie.
Les amitiés scoutes sont souvent solides, indéfectibles, durables. Des amitiés « pour la vie », basées sur ce que l’on a vécu, partagé ou surmonté ensemble. Chacun a sa place, sans jugement, accepté et aidé avec ses particularités.
Mais le scoutisme, c’est bien plus que cela encore
A mesure que les années passent, les responsabilités évoluent avec l’envie et la capacité du jeune à s’impliquer : les ex-louveteaux se forment à devenir encadrants à leur tour – ou les aînés se transforment en véritables chefs de projet pour mener à bien une mission humanitaire. Ils prennent des responsabilités, ils deviennent acteurs à leur tour.
Établir un planning, monter un budget, trouver des fonds, fédérer une équipe, remplir un objectif, coordonner des actions…n’ont alors plus de secret pour eux.
Et c’est là où le scoutisme peut aussi faire la différence : dans un dossier d’admission dans une école post-bac un peu sélective – ou sur un CV – la mention du scoutisme est souvent la garantie d’avoir affaire à un individu avec un supplément d’engagement, et des capacités d’adaptation acquises nulle part ailleurs.
A la rentrée, donnez à votre enfant la possibilité de se construire en exploitant tout ce potentiel !
Le mouvement des Éclaireurs et Éclaireuses unionistes de France, d’inspiration protestante, est sur la toile : http://eeudf.org