91 % des Français disent jouer aux jeux de société, dont la moitié au moins une fois par mois et un quart au moins une fois par semaine (1).

En cinq ans, avec la pandémie comme accélérateur, le marché a doublé. Si les confinements successifs ont fait exploser les ventes, ces pratiques perdurent dans la société.

Éducatif et social

Si les jeux d’ambiance comme Blanc-manger Coco ont d’abord participé à relancer la machine et démocratiser à nouveau la pratique du jeu, ce phénomène ne s’explique pas seulement par l’amusement.

Le succès s’explique par les vertus sociales et éducatives qu’on prête aux jeux. En effet, un jouet vendu sur cinq est un jeu de société, dont Skyjo, un jeu répandu pour tous les âges.

Coopératif

Les jeux de coopération, notamment, connaissent un développement sans précédent. Leur principe est simple : au lieu de s’affronter, les joueurs s’unissent pour gagner ou perdre ensemble, « contre le jeu », The Crew par exemple.

Un mode de jeu intéressant, notamment pour les enfants qui sont moins sûrs d’eux. Une approche qui correspond à d’autres tendances en vogue dans la société, comme les méthodes Montessori qui ne favorisent pas de notation ni de vainqueur et où la personne travaille et joue à son rythme (2).

Cependant, il y en a pour tous les goûts. Il existe le semi-coopératif : les joueurs ont la possibilité de s’entraider ou non (par exemple dans Galérapagos). Cela amène toujours à une bonne dose de rigolade.

Inventivité

Depuis dix ans, les jeux connaissent une inventivité débordante. Ils sont souvent plus […]