J’aime mon métier. « Mais enfin, tu te coltines la merde des gens ! », me dit une amie. Oui, on peut voir les choses ainsi. Ces femmes que je reçois arrivent avec leurs peurs, leurs doutes, leurs blessures, oui, mais elles sont aussi, au fond de leur fragilité, emplie d’un désir de changement. Alors oui, on retrousse nos manches ensemble et on met nos mains dans le cambouis.
Oui, c’est éprouvant pour elles.
Et oui, cela demande de l’énergie et une certaine discipline de mon côté. Car si le fait d’aider d’autres à vivre mieux est une source permanente de motivation pour la psychologue que je suis, elle n’est pas le signe d’une résistance à toute épreuve ou d’une perfection innée qui ferait de moi une magicienne.
J’ai reçu un message qui m’a touchée dernièrement. C’était en octobre dernier, lors de l’annonce du reconfinement. J’avais écrit à mes abonnées une lettre qui se voulait une lettre de soutien pour vivre ce nouveau confinement.
Parmi les réponses que j’ai reçues, l’une d’entre elles m’a intriguée. […]