Cela fait presque trois heures que le mercredi a commencé et je ne supporte déjà plus mes enfants. En fait, je ne supporte plus grand-chose : le bruit, le travail, le temps incertain, et surtout leurs bruyantes chamailleries.
Je rêve d’une semaine de vacances sans eux.
Et puis, il y a cette petite phrase lue au détour d’un livre : « je lui ai tenu la main même si j’avais passé l’âge depuis longtemps ». Moi qui pleure de les avoir toute la journée sur le dos, me voilà à pleurer parce qu’un jour ils ne voudront plus me tenir la main.
As-tu remarqué, chère Fabuleuse, à quel point notre vie est ponctuée de paradoxes ?
Tanguy en est un parfait exemple : « tu pourras rester toute ta vie auprès de moi » devient « je n’en peux plus, il faut qu’il parte ! ».
Et nous, les Fabuleuses, quels sont les nôtres ?
- J’ai tellement envie d’être enceinte/J’ai tellement hâte d’accoucher, je n’en peux plus
- Vivement qu’il fasse ses nuits/Il est 14 h, il est peut-être temps qu’il se réveille
- J’ai le dos en compote, vivement […]