Je vous propose cette méditation matinale, idéale si vous avez la chance de vous trouver sur un lieu de vacances. Si jamais vous êtes encore en ville, choisissez un parc, le bord d’un étang ou un point haut qui vous offre un large dégagement.

Profitez des premières heures du jour, et installez-vous face à votre paysage préféré : campagne, mer, montagne, forêt ou vallée…

  • Asseyez-vous, sur le sol si vous le pouvez, et commencez par détendre tout votre corps, de la tête jusqu’aux pieds. Ou, plus exactement, maintenez uniquement en tension les muscles qui permettent votre posture, et sentez que, progressivement, les autres peuvent être relâchés pour maintenir une tension juste et suffisante. Votre tête est en équilibre sur votre cou et votre nuque détendus, votre mâchoire est relâchée, vos épaules sont abaissées et souples, vos mains posées et ouvertes.
  • Portez une attention particulière à votre contact avec le sol, d’autant plus perceptible si vous êtes assis en tailleur : la pression du corps contre le sol donne la sensation de « peser », renforçant ancrage et stabilité. L’image qu’on y associe est celle d’une « montagne assise ». Laissez le calme et la confiance s’installer. Vos yeux sont mi-clos, les paupières juste abaissées sans crispations, et le regard posé à l’oblique devant soi, sans fixer quoi que ce soit de précis.
  • Laissez à présent votre souffle se libérer; observez le va-et-vient de votre respiration : mouvements, déplacements, température, rythme… Détendez votre ventre pour que le souffle soit profond, lent et abdominal.
    Ne tentez pas de retenir les pensées ou les émotions, mais ne cherchez pas à les suivre non plus. Laissez-les passer, en mobilisant l’image de nuages qui passent dans le ciel : ils traversent votre esprit, sans plus.
  • Portez ensuite votre attention sur les bruits environnants : bruissements, craquements, sifflements… Laissez-vous être simplement attentifs aux sons de la nature, sans analyse ni jugement. Sentez-vous juste « en ouverture ». De même, portez votre attentions sur les odeurs : mer, sable mouillé, herbe, feuilles, arbres, air frais manifestent leur présence par des effluves caractéristiques que vous vous contentez de capter.
  • Laissez à présent vos paupières s’ouvrir doucement, sans bouger votre tête, et observez ce qu’il y a devant vous « comme si c’était la première fois » : couleurs, formes, nuances, contrastes, lumière se révèlent. Restez dans la pure observation.
  • Si par instant votre esprit s’échappe vers une pensée, une réflexion ou une préoccupation, amenez-le uniquement sur ce qui se présente à vous: bruits, sons, odeurs, parfums, couleurs, souffle… Réalisez que le jour qui se présente offre 24 nouvelles heures à vivre, savourer, construire, découvrir, imaginer… Tout est neuf.
  • Terminez avec une intention positive pour la journée à venir : quelque chose de beau, de bon, de doux, d’agréable que vous avez envie de faire, dire, goûter, partager…